Stade Rochelais : Uini Atonio joueur-coach, Grégory Alldritt et Paul Boudehent conquis

Le nouveau statut de joueur-coach d'Uini Atonio au Stade Rochelais fait déjà l'unanimité au sein de l'effectif maritime. Grégory Alldritt et Paul Boudehent se sont exprimés sur cette transition réussie du pilier, qui conjugue désormais performances sur le terrain et encadrement technique de la mêlée rochelaise.

Une adaptation nécessaire du temps de jeu

Grégory Alldritt évoque avec réalisme l'évolution du rôle de son coéquipier dans l'effectif maritime. Le capitaine rochelais souligne la nécessité qu'il y avait à adapter le temps de jeu d'Uini Atonio : "Il nous a trop bien habitués à faire 35 matchs par saison, où il jouait en moyenne 70 minutes. Si on s'attend à ce qu'il fasse pareil encore cette année, on se trompe. Mais il sera toujours le même joueur, aussi performant sur les matchs."

"Il est prédestiné à faire ça"

Le troisième ligne international français ne tarit pas d'éloges sur les qualités d'encadreur de son partenaire. Pour lui, cette reconversion était prévisible tant les aptitudes d'Atonio semblaient évidentes : "C'est quelqu'un qui déjà connaît hyper bien l'effectif. Et qui connaît très bien la mêlée. Pour le moment, ça se passe très bien. On bosse super bien. Je ne suis pas inquiet pour la suite. Je pense qu'il est prédestiné à faire ça. Et ça se voit qu'il est à l'aise avec ça. C'est quelqu'un qui se trompe rarement. Et qui passe rarement à côté de ses matchs."

"Il apporte une fraîcheur"

De son côté, Paul Boudehent met l'accent sur l'impact positif qu'apporte le pilier dans son nouveau rôle au sein du staff technique. Le joueur apprécie particulièrement l'ambiance de travail instaurée : "Uini est un mec qui fédère, qui s'entend bien avec tout le monde. Dans le staff, il apporte une fraîcheur parce qu'il est toujours de bonne humeur et dans la déconne. Mais ça ne nous empêche pas de bosser, bien au contraire."

Le natif d'Angers conclu au sujet de l'influence du pilier international : "Pour l'instant, comme il amène du sourire, je trouve que la mêlée n'est plus une contrainte pour ceux qui s'y collent. On n'en fait pas 50, mais celles qu'on fait, on les fait bien."