Publié par Olivier
le 16 septembre 2024 à 06h21
Battu par le Stade Toulousain dimanche soir (35-27) avec La Rochelle dans un match serré, Sébastien Boboul a exprimé sa frustration et regretté le manque de constance de son équipe.
Sébastien Boboul a analysé les raisons de l'entame de match ratée des Rochelais devant la presse : "On n’est pas sortis de notre camp. On a deux touches dans nos 22 mètres, deux touches perdues, donc on est restés tout le temps sous pression. On a jamais eu le ballon, et dès qu’on l’a eu on était en difficulté sur les zones de ruck. Ils nous plaquaient bas, avec de gros gratteurs."
Malgré une première mi-temps décevante, les joueurs du Stade Rochelais ont réussi à reprendre l'avantage à la 57ème minute : "On avait besoin d’une réaction en début de deuxième mi-temps parce que même si on marque un essai en première période, on n’était pas satisfaits de l’engagement que l’on y a mis. On subissait toutes les collisions, notamment défensives. À chaque fois Toulouse était dans l’avancée, et quand ça se passe comme ça, ils sont difficiles à arrêter."
L'entraîneur de l'attaque rochelais a ensuite poursuivi : "On avait besoin de cette réaction, elle a eu lieu, mais on reste frustrés parce qu’on a répété toute la semaine qu’il fallait qu’on joue 80 minutes, ça n’a pas été le cas. Même quand on repasse devant on est à nouveau sous pression et on n’arrive pas à sortir de notre camp. Eux marquent quasiment à chaque fois. Un carton jaune, 10 points, contre ces équipes-là c’est difficile."
Sébastien Boboul a finalement reconnu que le match avait été intense, mais il reste frustré par le résultat : "Oui, il y a eu de l’engagement, tout n’est pas à jeter, mais on reste encore sur notre faim et encore frustrés. Avec un peu plus d’engagement en première mi-temps, en les faisant tomber plus rapidement…"
Il a ensuite conclu : "Contre cette équipe-là, on ne peut pas avoir la moindre errance défensivement. Je ne sais pas ce que ça a rendu à la télé ou dans les tribunes. Il y a eu de l’engagement, des essais, donc les gens étaient contents mais nous pas forcément."