À l'approche du déplacement à Perpignan, le pilier droit argentin Joel Sclavi revient sur sa forme et les défis à venir pour le Stade Rochelais. Le joueur de 28 ans, qui brille en sélection nationale, partage ses réflexions sur son niveau de jeu en club et les objectifs de l'équipe.
Le match de ce dimanche s'annonce difficile prévient Joel Sclavi devant la presse : "C’est un stade compliqué, où il y a beaucoup de supporters, et le dernier match qu’on y a joué, la saison dernière, avait été compliqué (défaite 27-15 en février dernier, NDLR) : dès qu’ils font de bonnes actions, le public leur donne beaucoup d’énergie. Il faudra arrêter ça."
Pour l'international argentin, comme pour ses coéquipiers, la clé du succès à Perpignan réside dans la constance tout au long du match : "On se dit tout le temps qu’on doit essayer de jouer quatre-vingts minutes. Parce que tous les matchs sont pareils, soit on donne la première mi-temps et on revient en deuxième, soit on fait l’inverse comme contre Clermont. Si on arrive à changer ça, on sera meilleurs."
Du point de vue comptable, les joueurs du Stade Rochelais ont un objectif clair : "On veut faire un bon match à l’extérieur parce que sinon, les deux premiers vont partir tout seuls et nous, on sera loin."
Sur le plan personnel, Joel Sclavi reconnaît une différence de niveau entre ses performances en sélection et en club : "J’essaie de ne pas me frustrer, mais de continuer à travailler et de monter mon niveau. Contre Vannes, je n’étais pas au même niveau que contre les All Blacks ou les Sud-Africains. C’est à moi aussi de continuer à pousser."
Il ajoute : "Je me sens bien, physiquement, à 100 %. Après, peut-être que c’est mental. Si je fais une erreur en mêlée, je n’arrive pas à tourner la page et à continuer."
En tout cas, le pilier voit la (forte) concurrence à son poste comme un facteur motivant : "Je n’ai pas la pression, ça nous aide, tous les quatre. Parce qu’on sait que c’est celui qui est le meilleur physiquement et en mêlée qui va jouer, du coup, on se pousse entre nous. En plus, la concurrence est bonne : on parle, on s’aide, Uini nous aide beaucoup. Ça m’aide à progresser."
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