Après avoir surmonté ses pépins physiques, Pierre Bourgarit retrouve sa place dans le XV tricolore pour la tournée en terres néo-zélandaises. Le talonneur rochelais s'est exprimé sur son lien avec les légendaires All Blacks.
Pierre Bourgarit ne cache pas son admiration de longue date pour les joueurs néo-zélandais. En entretien avec Midi Olympique, le natif de Gimont confie son émerveillement d'enfant : "Quand j'étais petit, la Nouvelle-Zélande était l'équipe qui me mettait des étoiles dans les yeux. Mais ce n'est pas la première fois que je les affronte : il y a sept ans, j'étais déjà ici."
Le joueur arrivé au club en 2017 se souvient de sa première cape internationale, obtenue face aux redoutables All Blacks en 2018. Une première sélection qui aurait pu intimider, mais que le jeune homme de l'époque avait abordée avec désinvolture : "J'avais 20 ans, je jouais les Blacks et je le prenais avec beaucoup d'insouciance… Ça s'était d'ailleurs plutôt bien passé pour moi, à Wellington. J'avais joué une vingtaine de minutes et même fait une petite percée, après un ballon lobé en touche. J'en rigole encore."
Face aux pronostics pessimistes concernant cette tournée en Nouvelle-Zélande, le talonneur de 27 ans adopte une approche pragmatique. Il explique même comment les attentes modérées peuvent finalement servir l'équipe : "Ça nous enlève un peu de pression : si on prend trois branlées, tout le monde dira que c'est normal. Mais je vous rassure, on n'est pas venu là pour ça."
Le joueur du XV de France reconnaît le manque d'expérience collective du groupe, tout en soulignant la motivation qui anime les joueurs : "Nous n'avons pas beaucoup d'expérience, moi le premier : j'ai connu ma première sélection il y a sept ans et je n'ai que quatorze caps, au final. Mais on est tous très déterminés."
Concernant la série de trois défaites consécutives des All Blacks face à la France, Bourgarit anticipe une réaction de leurs adversaires : "Ils doivent en parler entre eux, forcément. Ils voudront mettre fin à cette série. On va aussi en parler entre nous puisque cette histoire, même si nous ne l'avons pas directement écrite, on continue de la porter aujourd'hui en enfilant le maillot de l'équipe de France."
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