Stade Rochelais : La réaction cash de Ronan O'Gara après la victoire à Vannes

Le manager maritime, Ronan O'Gara, ne mâche pas ses mots après le succès étriqué de son équipe en Bretagne. Si la victoire est au rendez-vous, l'absence de constance sur la durée du match a été pointée du doigt par le technicien irlandais, qui a assisté à la rencontre depuis les tribunes.

Une victoire qui cache des faiblesses

C'est avec une franchise caractéristique que Ronan O'Gara a analysé la prestation du Stade Rochelais, après sa courte victoire face à Vannes (29-30). Le technicien irlandais, actuellement suspendu et contraint de suivre le match depuis les tribunes, s'est, de suite, focalisé sur un point particulier : "On doit regarder en détail pourquoi on a besoin d'un drop, alors qu'on a mené 12 à 0..."

Un manque d'exigence pointé du doigt

Le manager des Jaune et Noir n'a pas caché sa frustration concernant le manque de constance de son équipe durant l'intégralité de la rencontre: "On est trop faibles pendant trop de minutes, on n'est pas assez exigeants envers nous-mêmes sur tout un match. Parce que si on avait marqué ne serait-ce qu'une pénalité, ils auraient été obligés de marquer trois fois."

Un caractère qui fait la différence

Malgré ces critiques, O'Gara a tenu à souligner l'état d'esprit affiché par les joueurs de La Rochelle sur la pelouse du stade de la Rabine. S'imposer à l'extérieur face à une équipe aussi coriace que le RC Vannes représente tout de même une performance notable : "Il y a toujours des petites batailles comme ça... Mais ce qui est magnifique, pour moi, c'est juste notre caractère, à l'extérieur contre une très bonne équipe. J'étais enfermé dans une cage en haut, mais j'étais capable de voir comment on portait le ballon."

L'adversaire vannetais salué

Le coach irlandais n'a pas manqué de complimenter la qualité du jeu proposé par les Bretons : "Vannes a un super plan de jeu, il nous a bien marqués et normalement, quand une équipe marque 29 points, tu ne la bats pas. C'est juste un très grand moment de classe d'Antoine Hastoy qui nous a sauvés à la fin."