Thomas Berjon : "Avec ce maillot, je ne tricherai jamais"

Le demi de mêlée Thomas Berjon se prépare à affronter le Racing 92 ce samedi à Créteil avec le Stade Rochelais. En interview, il revient sur son rôle au sein de l'équipe, son attachement au club et ses ambitions pour l'avenir.

Thomas Berjon, qui devrait enchaîner une troisième titularisation à la mêlée lors du Racing 92 vs La Rochelle de ce week-end, est revenu sur son rôle au club : "J’ai un peu un rôle « d’impact player » depuis quelques années, c’est vrai que quand Tawera (Kerr-Barlow) n’est pas là, souvent c’est moi qui joue et j’en suis très content. Après, je fais toujours en sorte d’être prêt, je travaille de mon côté. Il n’y a pas forcément de hiérarchie mais le fait qu’ils me mettent quand Tawera est blessé me prouve qu’ils me font confiance, j’essaie de leur rendre," a-t-il expliqué, interrogé par Sud Ouest.

Un attachement profond au Stade Rochelais

Malgré des observateurs qui ne le voient pas forcément comme un potentiel numéro 1, le natif de Puilboreau n'envisage pas de quitter le club : "Non. J’accorde beaucoup d’importance à ce qu’il y a en dehors du rugby. Si on n’est pas bien en dehors et qu’on vient à l’entraînement pour faire la gueule, ce n’est pas le but."

Il a ensuite poursuivi son raisonnement : "Moi, ici, j’ai tous mes amis, ma famille habite à La Rochelle, je peux assez facilement sortir du cadre rugby. C’est ce qui me permet peut-être, aussi, de prendre beaucoup de plaisir. Je suis très content d’être au sein du club, c’est à moi de répondre présent quoi qu’il arrive."

"Avec ce maillot, je ne tricherai jamais "

Avec son contrat prolongé jusqu'en 2028, Thomas Berjon a été interrogé sur l'éventualité de faire toute sa carrière à La Rochelle : "J’aimerais bien, oui. Tout s’est toujours bien goupillé, je prends beaucoup de plaisir et j’aime porter ce maillot. Je ne suis pas le meilleur, loin de là, mais avec ce maillot, je ne tricherai jamais, je serai toujours à 100 %, je pense que c’est ce qui plaît aussi au staff et à l’encadrement."

Le Rochelais a finalement conclu : "L’homme d’un seul club, je ne sais pas, je n’ai que 26 ans. Ça m’amènera jusqu’à quel âge ? 30 ans ? Oh p… (rires). Si j’ai la chance de pouvoir continuer, que tout se passe bien et que je m’épanouis encore, bien sûr, je le ferai."