À la peine cette saison, avec des résultats et un contenu en dents de scie en fonction des matchs, le Stade Rochelais est en recherche d'une émulation permettant de rester performant, même quand les cadres sont au repos, à l'image du... Stade Toulousain, adversaire de ce samedi.
Uini Atonio, pilier du Stade Rochelais, partage son analyse : "On fait beaucoup jouer les mêmes. Du coup, quand tu en mets certains en repos, ça se voit beaucoup plus par rapport aux autres équipes."
L'international français poursuit : "Est-ce une question de leadership entre nous, de confiance ? Je ne sais pas. Mais on n’arrive pas à tourner et faire des gros matchs à l’extérieur, comme Bordeaux ou Toulouse."
Le joueur arrivé au club en 2011 conclut ensuite en s'interrogeant : "Peut-être qu’il y a une petite usure dans le groupe, ou qu’on a besoin d’un déclic ? Je ne sais pas. Mais on travaille pour avoir ce déclic."
Romain Carmignani, coach des avants de La Rochelle, reconnaît : "On a une part de responsabilité sur le fait d’impliquer toute l’équipe toute l’année. À l’extérieur, on essaie de remodeler l’équipe, de chercher un équilibre. Pour l’instant, on ne l’a pas trouvé."
Il insiste sur l'importance de l'émulation : "On cherche à créer l’enthousiasme, l’émulation. Vouloir rentrer dans l’équipe, impliquer ceux qui ne jouent pas trop, ceux qui jouent même quand ils ne sont pas titulaires."