Sébastien Boboul et Rémi Talès, anciens coéquipiers au Stade Rochelais de 2006 à 2011, sont désormais des membres du staff du club. Ils sont revenus sur les critiques essuyées par l'équipe la saison dernière et évoquent les ambitions pour l'avenir.
L'année dernière, le Stade Rochelais a fait face à de nombreuses critiques concernant ses performances, et plus particulièrement sur son jeu. Sébastien Boboul a réagi lors d'un entretien accordé à Sud Ouest : "Franchement, les critiques… Oui, ce n’était pas fou l’année dernière, mais quand on est au cœur du projet quotidiennement, on sait ce qu’on met en place, ce qui est demandé, même si ça ne paye pas tout le temps. Ce qui est important, c’est de savoir où on veut amener les joueurs, ce qu’on fait nous."
Le natif de Clermont-Ferrand a expliqué ensuite : "Notre discours a toujours été de déplacer le ballon, de jouer dans l’espace libre, mais on a toujours été décrit comme une équipe de bourrins."
Rémi Talès a renchéri : "Les critiques, on vit avec. On était conscients de ce qu’on faisait en match, où l’on ne retranscrivait pas ce qu’on faisait aux entraînements. C’est plus ça qui nous faisait chier."
Concernant les réactions positives sur le prétendu "nouveau" jeu rochelais, avec une équipe qui joue un peu plus : "Tu les entends aussi, forcément, ça fait plaisir, a confié Talès. Mais on n’est surtout qu’au début du jeu qu’on veut mettre en place. On voit qu’il y a encore pas mal d’incohérences par moments, ou d’actions pas jouées."
Les deux entraîneurs sont conscients du potentiel des joueurs rochelais et des marges de progression encore possibles. Rémi Talès a d'ailleurs insisté : "On n’est plus à se dire qu’on a une grosse marge de progression que « ça y est, on a marqué 20 essais en 4 matchs, c’est fini ». On veut aller plus loin parce qu’on a le potentiel, les joueurs pour."
Le souhait actuel est de développer un jeu encore plus abouti, l'ancien international a conclu à ce sujet : "On a tous la volonté d’avoir un jeu encore plus léché, avec des mecs qui prennent vraiment plaisir, avec un jeu complet en se servant de la puissance de nos avants. Car quand ils avancent, c’est quand même beaucoup plus facile pour nos trois-quarts."