Devant la presse, Uini Atonio a évoqué la dynamique actuelle du Stade Rochelais et a exprimé sa détermination pour le mois de janvier, marqué par la réception de Toulouse à Marcel Deflandre ce samedi, pour le 100ème match consécutif à guichets fermés.
Uini Atonio a d'abord souligné la loyauté des supporters du Stade Rochelais et ce prestigieux 100ème match consécutif à guichets fermés : "Ça montre à quel point nos supporters sont fidèles. On a vraiment la chance d’avoir une ville qui est derrière l'équipe. Dans les hauts comme dans les bas, ils sont toujours là. Qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il fasse 40°C, ils sont toujours là pour nous."
Le pilier a ensuite commenté la forme actuelle de son équipe : "Cette année, peut-être qu'on est moins performants à l'extérieur, on a plus de bas que de hauts. On a perdu un match à la maison contre Vannes. Peut-être que c'est une dynamique différente par rapport aux années passées."
Il a ajouté, avec une pointe d'optimisme : "Ce qui est bien, c'est qu'on n'est qu'à la mi-saison, il reste encore 13 matchs. C'est à nous de changer de visage avant la fin de saison."
L'international français a insisté sur la cohésion de l'équipe : "Il ne faut pas oublier qu’on est une équipe assez soudée. On travaille dur, on fait le travail. C'est juste qu'on n'arrive pas à transférer tout ce qu'on fait à l'entraînement sur le terrain, le samedi. Notamment à l’extérieur."
En prévision du match contre Toulouse, Uini Atonio a déclaré : "Même leur équipe B est compétitive. Mais, quelle que soit l’équipe alignée, nous, on est prêts. On n’a pas travaillé différemment cette semaine mais quand tu perds un match à l'extérieur comme ça, ça se voit que le groupe est plus concentré par rapport à la semaine précédente. Mais on ne peut pas être qu'en réaction. Il faut que ce soit constant toute l'année."
Il a poursuivi : "Cette semaine, les mecs sont arrivés avec la tête baissée pour travailler plus dur. Toulouse est leader et c'est à nous de faire l'effort de bien commencer ce match. Et de faire des matchs de 80 minutes. Pour le moment, on n'a pas vu de matchs complets, par rapport à nos capacités de joueurs."
Le joueur arrivé à La Rochelle en 2011 a conclu avec détermination : "Je pense qu'il n'y a plus de place pour les mots, maintenant. Place aux actes. Chaque semaine, on vient, on dit qu'ils sont fidèles, qu'ils sont à 100% avec nous tout le temps. Après, on va sur le terrain et on produit un jeu assez différent par rapport à ce qu'on annonce dans la semaine. Du coup, aujourd'hui, pas trop de mot… On va passer à l'action, je pense. C'est mieux, je pense."
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